Recherche


Avis de lecteurs

Les aiguilles d'or (Michael McDowell)

note: 5Cette magnifique couverture n'est que le début d'un très bon moment de lecture. Marie, MMC - 23 janvier 2024

Le juge Stallworth est respecté et compte bien le rester, son ambition est de nettoyer New York du mal et plus particulièrement le quartier du triangle noir. Dans ce quartier [...]

Marx et la poupée (Maryam Madjidi)

note: 4Lettre franco-iranienne Jérôme - 6 mars 2024

Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]

Carnet de prison (Galien)

note: 4«Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts» Isaac Newton Jérôme - 29 janvier 2024

"Meilleur texte" [...] selon le préfacier et écrivain communiste Alain Badiou sur la prison, qui y est "admirablement croquée" par l'auteur de bandes dessinées et dessinateur de presse (Le Sans-culotte [...]

Et vous passerez comme des vents fous (Clara Arnaud)

note: 5L'Ourse Sylvie - 14 février 2024

Dans les Pyrénées, à l'aube du XXème siècle, Jules capture une oursonne pour la dresser et devient montreur d'ours.
Aujourd'hui, dans ces mêmes montagnes, une ourse attise les peurs ancestrales. Gaspard [...]

Le boiseleur n° 1
Les mains d'Illian (Hubert)

note: 5Les oiseaux en bois Sylvie - 17 février 2024

Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]

Ralph Azham n° 1
Est-ce qu'on ment aux gens qu'on aime ? (Lewis Trondheim)

note: 4Vaut le détour Maxence - 26 février 2024

Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !

Critique

 

La Dernière fois que nous avons été des enfants (Fabio Bartolomei)

note: 5La détermination et le courage à hauteur d'enfant Marie, MMC - 4 juillet 2023

Italo, Cosimo, Vanda et Riccardo sont 4 enfants italiens qui ont l’habitude de se retrouver dans la cour de l’immeuble où habite Cosimo pour jouer ensemble. Bien sûr, le conflit mondial et la présence des allemands bouleversent leur vie : un papa prisonnier, un autre bien placé dans le parti, un frère héros de guerre, des soupes parfois très claires.
Mais malgré tout cela l’amitié et les jeux perdurent.
C’est pourquoi le jour où Ricardo ne vient pas, l’inquiétude est immédiate, puis les jours passent et nos petits héros de la cour prennent la décision d’aller à son secours. Ils sont certains que Ricardo et sa famille ont été mis dans un train, alors ils suivront la ligne jusqu’à ce fameux camp dont Italo a entendu son papa parler avec un officier allemand.

Au fil des kilomètres, ils vont connaître la faim, le froid mais surtout à mesure qu’ils s’éloigneront de leur maison, ils s’éloigneront de leur enfance. Un peu dans l’esprit du film de Bellini "La vie est belle", l’horreur de la guerre, les camps de concentration, l’extermination des juifs sont dévoilés à hauteur d’enfant, sans que cela ne les rendent plus acceptables ou supportables. Au contraire, ouvrir les yeux en même temps qu’eux rappelle à quel point l’horreur n’a épargné personne. Mais ils restent des enfants qui rient, jouent, se chamaillent et rêvent aussi.
Un joli roman qui nous rappelle que les enfants sont souvent porteurs d’espoir et d’avenir.