Sakura vit à Tokyo avec son père. Sa mère est morte dans un accident, Sakura avait 5 ans. Cela fait trois ans et Sakura est une petite fille triste. Son [...]
Très beau texte de Maryam Madjidi qui raconte sa déterritorialisation relative, corporelle et mentale, jalonnée de doutes, de l'Iran vers la France. Ses réflexions sur l'école républicaine française et les [...]
Léger, drôle et touchant.
La suite des aventures donne envie !
Illian est un sculpteur sur bois très talentueux. Il travaille, sans relâche, pour M. Koppel, à fabriquer des cages en bois que ce dernier vend aux habitants de Solidor, la [...]
Eva est psychiatre. Fantaisiste, délurée, débordante de vitalité, c'est une jeune femme décalée et attachante.
Elle est contactée par une ancienne patiente pour venir l'assister suite au décès d'un oncle.
Eva [...]
Une famille, une fratrie de trois frères dont le cadet est sourd. Ce dernier partira pour devenir moine bouddhiste.
Le quotidien... Le père ne peut se résoudre à cet abandon et [...]
Abel Morales est un immigré mexicain et un chef d’entreprise dans le New-York des années 1980 où la corruption fait loi. Décidé à garder son intégrité, il devra se battre sans compromis et sans violence pour préserver tout ce que lui et sa famille ont construit dans un monde où toute personne veut sa part du gâteau.
Après Margin call, J.C. Chandor confirme tout son talent.
A plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Passionné par les fleurs, son entreprise risque d’être saisie. Il accepte donc un travail, mais sans le savoir il s’engage à être passeur de drogue pour le cartel méxicain.
Un film à la hauteur de l’excellent Gran Torino, où Clint Eastwood rejoue un vieil homme réac et malin, un road-movie captivant. « Cette mule », c’est l’équilibre parfait entre drôlerie et émotions.
Encore un grand Eastwood.
Gasby et Ashleigh, deux étudiants partent pour un week-end en amoureux à New-York. Leurs projets sont contrariés par une série d’évènements inattendus et de rencontres. Une comédie romantique sur l’inconstance des sentiments dans un New-York bourgeois.
Un film qui donne envie de prendre l’avion et de se rendre dans cette ville pour un tendre week-end.
En 1962, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx est engagé pour conduire et protéger le Docteur Shirley, un célèbre pianiste noir. Leur périple les entraine pour une série de concerts dans le sud profond où règne la ségrégation. Ils devront se servir du « green book » pour trouver les établissements accueillant les personnes de couleur.
Inspiré d’une histoire vraie, ce road-movie drôle et grave est une chronique sur la tolérance et l’amitié.
Les deux acteurs sont stupéfiants.
1859 en Virginie. Sarah Brown fille du célèbre abolitionniste John Brown, part voir pour la dernière fois son père condamné à la pendaison. Pour oublier l’horreur, elle se jette à corps perdu dans les études et poursuit le combat de son père contre l’esclavage.
Plus de cent cinquante ans plus tard, Eden et son mari achètent une maison vers Washington, la jeune femme y découvre une tête de poupée recouverte de lignes mystérieuses. Piquée par la curiosité, elle fait des recherches et découvre des choses extraordinaires.
Un roman intéressant qui retrace des faits et des évènements historiques inconnus et réels.
Hester Day en a marre, marre des convenances, de l’école, de ses parents, de sa vie toute tracée, alors elle épouse le premier venu, prend sous son bras son cousin de 10 ans et tous les trois ils embarquent dans le camping- car pourri de Fenton son mari.
Commence alors pour eux un road trip ébouriffant, décoiffant, une balade à travers les Etats-Unis pleine d’aventures et de rebondissements.
Un roman drôle, décalé, bohème, en phase avec la nature. Une belle lecture.
Richard Casey va avoir 18 ans, mais il est en soins palliatifs dans un hôpital de New-York. Il aime la vie, les fêtes et les filles mais ses jours sont comptés. Il aimerait profiter de ses derniers instants à fond, ainsi avec l’aide de son oncle Phil légèrement déjanté, et avec sa voisine de la chambre 302, la jolie Sylvie, ils s’enfuient pour une ultime soirée mémorable et pour profiter d’un dernier moment de bonheur.
Un roman poignant, sincère, plein d’empathie, de joie. La belle leçon de vie d’un ado bourré d’optimisme qui veut vivre à fond ses derniers jours. Merveilleux.
Mélinda fait sa rentrée au lycée. Elle pensait que « ça » passerait avec le temps, mais non. Elle se renferme alors dans un mutisme, s’écarte de ses camarades, subit humiliations et rejets. Ses notes sont en chute libre, ses parents ignorent sa détresse, elle est donc seule, isolée de tout et s’enfonce de plus en plus dans un abîme sans fond. Seul monsieur Freeman, son professeur de dessin pressent quelque chose et à force de patience et d’écoute, sa parole se libère de « ça », ce traumatisme qui l’a anéanti pendant plusieurs mois.
Une magnifique histoire de détresse, de solitude, de non-dit et enfin de rédemption.
Un fait divers comme tant d’autres.
Bristol, Angleterre. Il fait nuit, il pleut à verse, la route est glissante, un enfant traverse, un chauffard arrive à pleine vitesse et prend la fuite. C’est le drame.
La vie de Jenna est anéantie, meurtrie à jamais. Elle fuit Bristol, se réfugie dans un cottage sur la côte. Mais des évènements et des rencontres inattendus vont de nouveau bouleverser son existence.
La vérité et la rédemption seront-elles au bout du chemin pour enfin essayer de reprendre une vie normale
Second opus de ce petit géni qu’est Marcus King. Musicalement, il se balade entre blues, rock, soul et jazz. Produit et bichonner par le grand Warren Hayes, Marcus King guitariste hors pair a tout pour devenir le numéro un du blues rock mondial. A écouter absolument.
Une épopée familiale pleine d’humour.
Sookie, 60 ans veut la paix, tous ses enfants sont mariés, elle souhaite profiter de la vie avec son mari, mais c’est sans compter sur sa mère, Lénore, véritable enquiquineuse, qui sur un coup de téléphone va bouleverser sa vie. Qui est-elle vraiment et d’où vient-elle ? Et pourquoi lui parle- t-on des WASP ces premières femmes pilotes pendant la guerre.
Un bon moment de détente pour chasser mauvaise humeur et déprime. A lire sans modération
Maggie Fortenberry, ancienne miss Alabama a pris une décision. Elle ne veut plus vivre, elle n’a pourtant que 60 ans, n’est pas malade, mais cela ne fait rien, elle décide donc de mettre fin à ses jours. Elle organise tout, il faut que tout soit parfait, mais pour faire plaisir à une amie repousse l’échéance de son suicide d’une semaine. Durant cette semaine, survient des imprévus, des hésitations, des surprises, des mystères, et si la vie valait quand même le coup d’être vécue.
Entourée de ses amies, toutes plus sympathiques les unes que les autres, elle repart dans la vie, et les projets.
Un roman délicieux, amusant et plein d’humour. Un bon moment de plaisir.
Rempli d’humour, de nostalgie, et de suspense . Un hommage à Hollywood et au cinéma de la fin des années 1960. Brad Pitt et Leonardo Di Caprio sont époustouflants et au sommet de leur art.
On voyage des grandes réserves naturelles du Botswana à un refuge pour éléphants du New-Hampshire.
Alice, éminente scientifique, spécialiste des éléphants disparaît mystérieusement, laissant sa fille Jenna 3 ans et Thomas son mari psychologiquement perturbé. Adolescente, Jenna refuse de croire que sa mère l’a abandonnée. Elle s’empare du journal de celle-ci, contacte une voyante, engage l’ancien inspecteur de police qui avait bâclé l’affaire 10 ans plus tôt et qui est devenu détective, et tous les trois remuent ciel et terre pour découvrir la vérité.
On est happé, ému, envouté, étonné par cette histoire d’amour maternel, et d’amitié sur fond de nature époustouflante et d’animaux extraordinaires que l’homme continue encore et toujours a essayé d’anéantir.
"Par le feu" est un véritable livre coup de poing dans lequel Moonbeam, une jeune fille de 17 ans, va nous raconter sa vie passée dans une secte après qu'un incendie ait tout ravagé.
La construction du récit est bien menée, l'histoire haletante...difficile de lâcher l'histoire dans ces conditions ! Le côté combattif de l'héroïne la rend particulièrement attachante. Partagée entre l'envie de s'en sortir et les réflexes qu'on lui a inculqué, c'est à travers ses séances de psychothérapie que l'on va découvrir les évènements qui ont précipité la chute de ce groupe...
Inspiré de faits réels (le démantèlement de la secte de Waco dans les années 1990), le roman livre une histoire glaçante, intense, et met en lumière les effets d'une emprise psychologique sur le long terme. A lire !
Un récit que je trouve à la fois touchant et scandaleux.
D'un coté, quand on lit le récit de cette femme qui a vécu toute sa vie dans l'ombre de cette sinistre affaire, on ne peut pas rester insensible, on éprouve forcément de la compassion à son égard.
Mais en même temps, on sent que ce livre n'est pas là pour apporter une nouvelle vision de l'affaire mais uniquement pour innocenter Murielle Bolle de tout ce qu'on pourrait lui reprocher. Et là est le problème, car elle-même "surfe" sur la médiatisation de cette affaire en sortant ce livre.
Donc je suis assez mitigée sur ce livre car on n'apprend pas vraiment grand chose de plus sur l'affaire, et on assiste à un témoignage mêlant à la fois plainte perpétuelle et disculpation de tous les faits d'une femme qui explique comment la justice française a brisé sa vie, en oubliant presque totalement la mort d'un enfant de 5 ans.
Quand on est un homme, comment être ou devenir "un mec bien" ? C'est la question qui sous-tend cette analyse percutante des inégalités de genre qui portent préjudice aux femmes mais aussi aux hommes, enfermés dans un système patriarcal. Yvan Jablonka conduit une réflexion profonde et originale, très documentée, et propose des pistes conceptuelles aussi bien que concrètes pour "inventer de nouvelles masculinités". Un livre puissant, marquant, extrêmement rigoureux mais très touchant aussi, habité par le questionnement personnel de son auteur.
Un court-métrage extrêmement bien conçu, qui nous fait rire - attention, humour très noir ! - tout en critiquant fortement notre société. 15 minutes intenses qui donnent le vertige, mettent mal à l'aise, nous asticotent. Imaginez le monde de demain, géré par des logiciels et des machines, où notre cerveau est comme un disque dur dont les données sont la richesse. Et vous, quels souvenirs accepteriez-vous d'effacer pour financer un projet ?
J’ai mis longtemps à me décider à ouvrir ce livre, car je pense que comme beaucoup de personnes, je suis mal à l’aise face au handicape, comment trouver ses mots, quelles réactions avoir, mais une fois ma lecture commencée ce fût une vraie révélation et une merveilleuse découverte.
Eglantine Eméyé est journaliste, animatrice à la télévision. Après un premier enfant, elle donne naissance en août 2005 à Samy. Très vite elle s’aperçoit que quelque chose ne va pas, son « petit bonhomme » ne réagit pas, aucun tonus, regard vide. De spécialistes en spécialistes, le diagnostic tombe, brutal, Samy est polyhandicapé, il a fait un AVC non détecté, puis crises d’épilepsies et autisme. Commence alors pour cette maman, le parcours du combattant pour trouver les meilleurs spécialistes et les soins les mieux adaptés à Samy.
Mais c’est sans compter sur les aberrations de l’administration française et surtout le manque de structures adaptées à ce type de pathologie. Mais elle se battra de toutes ses forces, entourée de sa famille. C’est une magnifique histoire d’amour maternel, une histoire d’entraide, de solidarité et de persévérance.
L’intrigue de ce roman se déroule dans cette période charnière entre le Moyen-Age et la Renaissance. Le meneur de jeu est François Villon. Et il s’agit bien d’un jeu de piste que l’auteur, en connaisseur du poète, a imaginé.
Qu’est-il advenu de François Villon en 1463 après sa grâce ?
Dans cette histoire, il a accepté d’aider le roi de France dans sa tentative de résister à la toute-puissance du Vatican et d’utiliser pour cela cette nouvelle invention prometteuse qu’est l’imprimerie. Tour à tour manipulé et manipulateur, le rusé poète ne sera pas seul dans cette quête pour le livre et la connaissance.
C’est une « fresque intime du romantisme » que nous propose ici Christophe Bigot. Mais l’originalité réside dans la porte d’entrée qu’il choisit. Plutôt une petite porte.
Il s’agit ici des « Mémoires d’Henri Lehmann, membre de l’Institut et professeur à l’Ecole des beaux-arts de Paris ». Le romancier invente certes mais en puisant dans les correspondances et textes de l’époque. Henri était le neveu d’Ingres et un très grand ami de Frantz Liszt et Marie d’Agoult. Pris entre le génie et les petitesses des grands, il leur sacrifiera sa carrière.
Il nous faudra attendre longtemps, comme les autres personnages de ce roman pour comprendre quelle est la mission dont ce « vieux belge » est investi.
A 70 ans passé, c’est un peu fatigué qu’il débarque à l’aéroport de Lubumbashi au Congo. L’Afrique il la connait, son métier de technicien l’y a souvent conduit, mais jamais ici. C’est Musunda, un chauffeur de taxi rencontré au hasard qui le conduira à destination : Kolwezi. Paulin, croisé dans un bar lui servira de guide : la cinquantaine il travaille au compte-goutte selon ses besoins . Maman Marcelline la responsable de la pension dans laquelle il s’installe apprécie ce « Muzee », ce vieux , mystérieux mais gentil.
Au fil des jours on comprend que dans ce voyage rien ne dépend du hasard. Entre les chapitres s’intercalent parfois les mots de Muzee, ceux du journal dans lequel il écrit ce voyage les comment et les pourquoi.
Difficile d’en dire plus sans en dire trop. C’est avec justesse et discernement que l’auteur, à travers l’histoire de cet homme dépeint l’Afrique qu’il connait bien .Ses mœurs, ses traditions, ses différences culturelles qui parfois nous désarment nous autres européens .
C’est durant l’hiver que Misha MIRIAKI revient vivre en France après avoir passé de nombreuses années à l’étranger, principalement au Japon. La cinquantaine, célibataire, sans attache, c’est dans le Languedoc qu’il pose ses valises dans un appartement d’une petite résidence au bord de l’océan.
Parce qu’il faut bien sortir de chez soi et payer les factures, il est contraint de parler à ses voisins et à ses collègues. Mais plusieurs rencontres et un évènement vont ramener cet homme silencieux et septique à l’amour et à la vie. Le temps de deux saisons.
Mona Chollet, journaliste au Monde diplomatique, signe un texte féministe qui arrive à point nommé après l'éclatement de l'affaire Weinstein et les vagues du mouvement #MeToo !
Contrairement à ce que laisse penser le titre, si l'autrice revient un peu sur la figure de la sorcière, elle présente surtout des profils féminins qui "dérangent" dans la société actuelle : femme volontairement célibataire, vieillissante ou qui ne souhaite pas avoir d'enfants...
Fourmillant de références, "Sorcières" se lit presque comme un roman, donne à réfléchir et prône la liberté d'être soi-même.
Novembre 1963. Frank Guidry travaille pour la pègre de Louisiane, plus précisément à la Nouvelle-Orléans, il est l'un des bras droits du chef Carlos Marcello. Il est mandaté par celui-ci pour une mission qui s'avère être un guet-apens. Pourquoi veut-on l'éliminer, y-a-t-il un lien avec l'assassinat du président Kennedy?
Commence alors un road trip époustouflant à travers les paysages grandioses, magnifiques et très différents des Etats-Unis.
Pour sauver sa peau Frank voyagera avec une jeune femme et ses deux petites filles. Mais la vie réserve bien des surprises et jamais rien ne se passe comme prévu.
Un roman noir, intense, haletant, rempli de violence mais aussi de bons sentiments.
Un bon moment de lecture que l'on ne peut plus lâcher.
Des années 1860 aux années 1890, on assiste à l’anéantissement des Indiens, et plus particulièrement de la nation Comanche, très redoutée des colons.
C’est l’histoire vraie de Kwana né en 1845 dans les montagnes Wichita, d’un chef Noconi et d’une mère blanche aux yeux clairs.
Les rangers attaquent leur camp, tuent son père et enlèvent sa mère et sa petite sœur, il est obligé de fuir avec son petit frère. Adopté par une autre bande, il vivra heureux, deviendra un chef respecté dans sa tribu. Mais la guerre gronde et l’extermination des bisons, une de leur principale source de vie, par l’armée des rangers, oblige les tribus des grandes plaines à se rendre, ils seront ainsi parqués dans des réserves, privés de leurs droits, de leurs terres et surtout de leur liberté. C’est la fin de ce peuple qui vivait libre et en harmonie avec la nature.
Mais Kwana ne baissera pas les bras, il ne s’avouera pas vaincu et toute sa vie il luttera pour son peuple.
Douze ans d'absence pour Thomas Harris mais ça valait le coup, ce roman est vraiment très bien écrit, avec une histoire prenante.
Entre mystère, complot, mafia, etc ... L'histoire est très intéressante et les personnages aussi.
A lire si on aime cet auteur.
Avec ce 5ème album, Sacred Reich rappelle aux oreilles du monde qu'il est un pilier du trash métal ! Avec ce son étouffé caractéristique et des morceaux rapides et brutaux (8 titres en 31 minutes !), le quatuor met un bon coup de pied au... dans la fourmilière. En effet, autre particularité qui l'a probablement condamné à rester dans l'ombre des Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer (= Big Four), Sacred Reich assène un discours très politisé et mitraille la société américaine autant que les travers humains...
Ce tome est riche en rebondissements avec de nombreuses révélations qui restent assez bien cohérentes avec l'histoire.
Mais je trouve que par moment, la relation entre Tessa et Hardin est un peu agaçante dans le sens où durant 4 tomes on a l'impression de voir la même situation se répétée encore et encore. Tessa réalisant qu'Hardin ne la respecte pas, elle s'éloigne de lui pour finalement mieux revenir ...
Quelques longueurs viennent s'ajouter à tout ça, ce qui rend ce tome correct mais pas exceptionnel.
Personnellement j'ai été un peu déçue en lisant ce dernier tome, autant on nous a vraiment détaillé la relation entre Tessa et Hardin durant 5 romans et là, on nous sert une énorme ellipse temporelle, je trouve ça dommage.
J'ai vraiment trouvé ce dernier tome moins prenant que les autres. J'ai même survolé certains passage par manque d'intensité dans le récit. Dommage ...
Une bonne suite au premier tome et qui est un peu plus digeste au niveau de la longueur. Le contenu est d'assez bonne qualité, et l'intrigue avance de manière assez cohérente malgré le jeu du chat et de la souris entre les deux personnages principaux un peu pesant par moment.
Chilla s'impose enfin dans le rap game avec ce premier album. Connue pour le titre "Si j'étais un homme", le monde du rap lui ouvre ses portes (dures à pousser dans ce monde très masculin).
Une suite à l'ancienne génération de Diam's, Keny Arkana, Chilla rassemble ces femmes qui ont su se faire une place avec des textes engagés et coups de poing !
Très bon album, très bonne production de Suther Kane, elle cotoie les grands noms du rap (Kery James) et ça fait du bien !
Rappeur de la nouvelle génération, Lomepal fait parti des très bonnes surprises de l'année pour moi. Je l'ai découvert grâce à cet album et je ne laisse pas un seul son de côté !
Des featurings riches, des textes surprenants mais pleins de sous-entendus, on ne s'en lasse pas.
A découvrir aussi la réédition de cet album renommé "Amina", avec des maquettes, de nouveaux titres et deux fois plus de plaisir à l'écoute !
Né de la rencontre entre Sylvester Staline (alias R.wan du groupe Java) et John Lénine (alias Thomas Feterman du groupe La caravane passe), Soviet Suprem mène la révolution du dancefloor à grands coup de références à l'URSS, de musiques balkaniques et russes, d'influences rap et électro... et d'un humour tantôt potache, tantôt cynique.
Tout est travaillé dans les moindres détails avec la précision d'un physicien atomique de Tchernobyl ! Des textes et leurs jeux de mots aux mélodies entêtantes, Soviet Suprem raconte une histoire, clame une attitude et secoue la société en emballant le tout de ridicule.
A prendre au 15e degré !
Hollywood Vampires est avant tout un projet de stars : Alice Cooper, chanteur-compositeur et showman incomparable, Joe Perry, guitariste virtuose d'Aerosmith et Johnny Deep, acteur débridé. De prime abord, cette formation pourrait être un caprice de superstars en manque de frissons... Le 1er album composé essentiellement de reprises pouvait d'ailleurs suggérer un projet éphémère...
Et bien ce second opus, "Rise" vient balayer tous les préjugés même s'il y a encore quelques reprises ! En effet, les différentes compositions sont d'une grande qualité et forment peu à peu la personnalité rock. Les 3 compères bossent et mélangent leurs univers... et c'est bon !
« Félines », c’est le témoignage de Louise, une jeune fille de 17 ans touchée par une mutation : comme d’autres adolescentes à travers le monde, son corps se recouvre de poil animal tandis que ses sens s’aiguisent. Et l’on sait tous que ce que l’homme ne comprend pas, il cherche à le détruire… C’est une véritable chasse aux sorcières qui s’amorce tandis que les Félines se regroupent, tâchant de lutter pour construire un monde meilleur où elles seront acceptées telles qu’elles sont.
Si j’appréciais la plume poétique et les mondes envoutants de Stéphane Servant jusque-là, je ne connaissais pas forcément son côté militant ! Avec ce roman, l’auteur aborde des questions actuelles de société avec le diktat des apparences, les violences faites aux femmes ou encore les vagues de migrations.
J’ai dévoré cette histoire sans temps mort ! Le ton est donné dès le début, c’est puissant, immersif et plein de révolte : le genre de livre qui fait gamberger un bon moment et reste en tête ensuite. A la fois politique et engagé, « Félines » est une ode à la tolérance et à la liberté d’être soi.
A mettre d’urgence entre toutes les mains !
Ce manga nous parle d'un protagoniste qui a la faculté de revenir dans le passé quand un événement qui n'est pas bon s'est produit. Puis un soir, il va se retrouver victime d'un crime qui n'a pas commis qui est en plus un de ses proches et il va revenir à l'époque où il était en primaire. Le tueur en question est en faite un tueur en série qui a commis des meurtres bien avant l'époque où le protagoniste fut envoyé. Il va également découvrir que d'anciens camarades vont se faire assassiner et il doit découvrir qui est ce fameux tueur en série afin de les sauver. Même si cette série de manga est très bonne malheureusement, je n'ai pas accroché car je ne suis pas très fan des histoires voyage temporel et aussi des enquêtes policiers. Il y a également un gros défaut sur ce manga qui est enfaite qu'on devine assez vite qui est le meurtrier et on n'a pas ce plaisir d'effet de surprise. Cette série est de toute même très bonne et l'auteur met bien en avant son propre style de dessin et ça donne un charme, c'est une qualité qu'on ne retrouve pas beaucoup sur d'autre mangas. Pour ceux qui aiment les histoires policiers ou même de voyage temporel trouveront leur bonheur sur cette série.
De Circé, on retient en général qu’elle est cette magicienne transformant en cochons les compagnons d’Ulysse dans l’Odyssée. En la plaçant au cœur de son récit, Madeline Miller lui redonne ses lettres de noblesse.
Puissante enchanteresse, et pourtant simple femme, blessée autant par les mortels que par les dieux, Circé est un esprit libre et est dotée d’une personnalité qui a tout pour séduire le lecteur !
On se laisse charmer par la plume de l’autrice, d’une intense beauté, mais aussi par l’angle d’approche inédit et féministe du récit.
Une fois installée dans ce roman, on ne s'arrête plus jusqu'à la dernière page. Aiden Bishop ne retrouvera sa vie qu'en sauvant celle d'Evelyne Hardcastle. On cherche avec lui, on s'inquiète pour lui, on l'envie puis on le plaint. On croit comprendre puis on se perd. Bref on est captivés.
Livio a 17 ans et doit présenter son exposé à la classe. Le choix de son sujet n’est pas anodin : Magnus Hirschfeld, ce médecin juif-allemand dont le comité, qu’il fondera, sera, entre autre, la première organisation au monde ayant comme but la dépénalisation des relations de nature homosexuelle et cela dans les années 20. Les 2 histoires se mêlent, face à une classe tour à tour intéressée, surprise, captivée ou choquée, Livio se livre. Le courage il est au cœur de ces 2 vies.
Benoît Lauzanne est commercial, une vie tracée qu’il passe sur les routes et dans les hôtels. Des absences qui limitent aussi les moments qu’il doit passer chez lui aux côtés de sa femme dont l’incapacité à être heureuse a fini par être contagieuse. Le jour où il croit reconnaître dans un bar de gare son grand amour de jeunesse, tout bascule.
Il ne retournera pas travailler et ne rentrera pas avant de la revoir, avant d’être certain qu’il s’agit bien d’elle. Mais la vie réserve des surprises. Avec cette poésie dans l’écriture qui est la marque d’Hélène Gestern, ce roman questionne : « Pourquoi choisit-on un jour de déserter sa propre vie et comment les autres compensent-ils cette absence ? ».
Quelle joie de découvrir un nouvel album de Rebecca Dautremer ! Encore une fois, l'autrice/illustratrice nous livre un véritable bijou d'art et de poésie dans lequel Jacominus, un lapin rêveur et discret, fait le bilan de sa vie. Mélancolie, rencontres, espoirs et déceptions sont au programme de cette rétrospective. Assurément un régal pour les yeux !
A travers deux récits croisés, Florence Aubry s'inspire du documentaire "Blackfish" sur l'orque tueuse Tilikum pour dénoncer les conditions de captivité des animaux dans les parcs maritimes à thème.
A la naïveté et l'enthousiasme d'Elfie, jeune soigneuse récemment recrutée, s'oppose la violence de l'envers du décor : la capture, la séparation de la famille, le confinement et les singeries auxquelles il faut se plier pour les besoins des spectacles...
Un roman court, mais au combien percutant qui pousse à la réflexion !
Dans un univers western où le shérif de la ville semble corrompu et le gérant de la mine d'or en fin de vie, un mystérieux personnage arpente les rues pour offrir ses services. L'intrigue nous tient en haleine tout au long de ce premier tome, soutenue par un humour noir savoureux ! Une BD aux couleurs chaudes, avec des personnages charismatiques.
Shawn Achor, psychologue et professeur à l'université américaine de Harvard, nous questionne : faut-il réussir pour être heureux ou être heureux pour réussir ? Les recherches en neurosciences menées depuis des décennies l'ont prouvé, notre état d'esprit change notre perception de l'environnement et ce qui en découle. Cependant, il n'est pas toujours aisé de voir ce qui est possible plutôt que ce qui ne l'est pas. Jalonné d'anecdotes qui nous permettent de visualiser ces concepts parfois complexes, ce professeur de bonheur nous explique avec humour et fluidité les rouages de l'optimisme. Facile à lire et à comprendre, que la psychologie soit un terrain connu ou que vous débutiez, vous y trouverez ce que vous êtes venu chercher. Les exercices d'application, concrets et d'une simplicité épatante, s'adaptent à tous les rythmes de vie. Vous pourrez améliorer votre capacité à être heureux et qui sait, peut-être serez-vous le prochain optimiste contagieux !
L'histoire se passe de nos jours à Oakland dans la baie de San-Francisco. Contrairement aux autres états, ici les Indiens ne vivent pas parqués dans une réserve mais dans la ville, bien évidemment pas dans les beaux quartiers mais dans la rue, la misère et la pauvreté. Pour surmonter leur désarroi et leur triste vie, beaucoup s'adonne à la boisson, aux drogues de toute sorte et aux petites combines pour s'en sortir.
Un grand Pow Wow est organisé dans cette ville, il doit regrouper beaucoup d'Amérindiens, qui par leurs danses viennent célébrer leur culture. Douze personnages, hommes, femmes, jeunes vont voir leur destin lié par la violence et l'horreur. Ainsi l'histoire de ce peuple se répète année après année, siècle après siècle.
Tommy Orange est Amérindien, de la tribu des Cheyennes, son roman est plein de rage, Sa rage de voir son peuple subir encore et toujours la haine de la société. Une histoire magnifique, bouleversante, des personnages brisés par le poids de leur histoire et celle de leurs ancêtres.
Ce manga nous met en avant un maître de calligraphie qui a toujours vécu en ville être envoyé à la campagne suite à une bêtise qu'il a fait. En pensant qu'il va pouvoir trouver son inspiration malheureusement, il va toujours se retrouver face à des enfants qu'ils viennent tous les jours chez lui et ils l'empêchent de faire son travail. C'est un manga à la fois drôle et très attachant, il n'y a aucune violence et peut être lu à un très large public. Une recommandation de ma part.
Tout le monde connaît Laurel et Hardy mais on en sait souvent moins sur les hommes derrière ces personnages. C'est avec beaucoup de talent que ce film nous fait découvrir une belle amitié dans une société du cinéma déjà très instrumentalisée. Le choix a été fait de se centrer sur leur dernière tournée et c'est ce qui fait la particularité de ce film. Profondément touchant, c'est les yeux brillants que nous rions devant ces sketches indémodables et à jamais ancrés dans la mémoire collective. Une performance d'acteurs étonnante en prime.
Originaire d'un village de l'Allier, Salomé Berlioux, nourrie de sa propre expérience qu'elle relate par quelques anecdotes dans le livre, pointe des inégalités sous-estimées : celles qui frappent les jeunes générations vivant dans des zones rurales ou des petites villes, où l'accès à l'éducation, la formation, la culture, le numérique, est plus réduit que dans les grandes zones urbaines. Même si le service minimum existe, qu'une certaine qualité de vie peut partiellement compenser, les perspectives sont moins ouvertes. Donne-t-on autant de chances à ces jeunes-là ? Peuvent-ils avoir accès à toutes les formations, et donc à tous les métiers ? Les encourage-t-on à viser au plus haut quand ils en ont les talents ? Ce livre très accessible, écrit avec Erkki Maillard, établit un diagnostic pertinent et propose des axes d'évolution.
Place Maréchal de Lattre de Tassigny
03000 Moulins - 04 43 51 00 00