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- Moulins - Médiathèque Samuel Paty
La médiathèque communautaire a fait l'acquisition d'une édition rare de la comédie de Théodore de Banville Diane au bois. Cette édition de 1911 est illustrée par 14 lithographies originales de Maurice Eliot. Il s'agit d'un livre imprimé à 200 exemplaires. Cette acquisition a été réalisée dans le cadre de l'enrichissement du fonds bourbonnais et vient s'ajouter aux autres œuvres de Théodore de Banville que compte ce fonds. La première édition de cette pièce date de 1864.
Théodore de Banville est né le 14 mars 1823 à Moulins, il est toujours possible de voir sa maison natale rue de Bourgogne. Il est le fils d’un lieutenant de vaisseau. Elève au Lycée Condorcet, à Paris, il se passionne très jeune pour la poésie et à 19 ans il publie son premier recueil de vers, Les Cariatides. Ce recueil est accueilli très favorablement.
A Paris il fréquente les milieux littéraires les plus anticonformistes. Ami de Victor Hugo, Charles Baudelaire et de Théophile Gauthier, il est poussé par ces derniers à se consacrer à la poésie. Il devient une figure importante et influente du monde littéraire.
Considéré de son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque, il est aussi critique dramatique et chroniqueur littéraire. C’est lui qui découvre le talent naissant du jeune Arthur Rimbaud.
Sa production littéraire est importante et variée. Elle comprend des pièces de théâtre, des récits de voyages, des portraits littéraires, des nouvelles et des contes.
Théodore de Banville est le beau-père du peintre Georges-Antoine Rochegrosse auquel le Musée Anne de Beaujeu a consacré une exposition en 2013. La médiathèque possède plusieurs livres de l'auteur illustrés par Rochegrosse. A découvrir ici et consultable sur demande en salle patrimoine.
Théodore de Banville meurt à Paris le 13 mars 1891.
Maurice Eliot (1862-1945) est un peintre, pastelliste, graveur, illustrateur et professeur de dessin français. Il reçoit une mention honorable au Salon de 1886, une médaille de 3e classe en 1887 et, en 1888, alors qu'il est pressenti pour le premier prix de Rome, il reçoit une bourse de voyage au titre du second prix de Rome en présentant sa composition Nausicaa jugée par le jury « trop subversive ». Pastelliste reconnu, il est élu en 1889 au bureau de la Société des pastellistes français, aux côtés entre autres de Jean-Louis Forain et Jules Chéret, pour participer à ses expositions annuelles.
En 1932 il est nommé « maître de dessin » à l'École polytechnique où il va enseigner jusqu'en 1932. Classé hors-concours, il devient membre du jury à l'Académie des beaux-arts.